Il n’y a pas pire insulte, que de se croire meilleur que les autres.
PAPOU
Il parlait aux ancêtres,
un chant d’éternité,
Au pied d’un arbre en
fête, parcelle de rite sacré.
Il soufflait sur les
braises, une larme s’écoulait,
Pour offrir a ça
belle une parure dorée.
Il s’ornait de belle
plume, pour glorifier son Dieu,
Une ode a son soleil,
se parent merveilleux.
Il vivait de magie et
dansait pour la paix,
Ces pieds foulant la
terre, caressant l’être aimé.
Il a voulu bien
faire, pourtant il l’on lâché,
Pour allé vers le
père, on le disait allier.
Il est mort sans
partage, ils n’ont même pas pleuré.
Abandonné sur place,
un être s’est envolé.
« Il a su de
suite qu’il fallait sourire, les larmes servent juste à retenir ».
« Passé,
présent, futur trois mots qui ne sonnent plus. Seul dans ça hutte, il a voulu s’enfuir ».
- J’ai écris ce texte il y a déjà quelque années après
avoir vu un reportage sur des pasteurs missionnaires qui avaient l’ordre de convertir
des Papous.
- Ils les sont tués, non pas avec des armes, mais avec
leur croyance.